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Horace, Odes III 20 | Le beau Néarque
mercredi 17 septembre 2014, par
Tu ne vois pas ce que tu risques à enlever,Pyrrhus, ses petits à une lionne gétule ?Tu ne tarderas pas à fuir de durs combats,ravisseur sans audace,lorsque, forçant les rangs des garçons attroupés,elle viendra te réclamer son beau Néarque.Sublime enjeu, si à toi la proie cèderaou la choisira, elle.Entre temps, pendant que tes flèches agiles tuexhibes, qu’elle aiguise ses dents redoutables,l’arbitre du combat a déposé par terre,sous son pied nu, la palme,dit-on, et dans la douceur du vent rafraîchitson épaule, étalant ses cheveux parfumés,tel que le fut Nirée ou celui qu’à l’humideIda on arracha.
Lecture avec le texte latin
Tu ne vois pas ce que tu risques à enlever,
Non uides quanto moueas periclo,
Pyrrhus, ses petits à une lionne gétule ?
Pyrrhe, Gaetulae catulos leaenae ?
Tu ne tarderas pas à fuir de durs combats,
Dura post paulo fugies inaudax
ravisseur sans audace,
proelia raptor,
lorsque, forçant les rangs des garçons attroupés,
cum per obstantis iuuenum cateruas5
elle viendra te réclamer son beau Néarque.
ibit insignem repetens Nearchum :
Sublime enjeu, si à toi la proie cèdera
grande certamen tibi praeda cedat
ou la choisira, elle.
maior, an illi.
Entre temps, pendant que tes flèches agiles tu
Interim, dum tu celeris sagittas
exhibes, qu’elle aiguise ses dents redoutables,
promis, haec dentes acuit timendos,10
l’arbitre du combat a déposé par terre,
arbiter pugnae posuisse nudo
sous son pied nu, la palme,
sub pede palmam
dit-on, et dans la douceur du vent rafraîchit
fertur, et leni recreare uento
son épaule, étalant ses cheveux parfumés,
sparsum odoratis umerum capillis,
tel que le fut Nirée ou celui qu’à l’humide
qualis aut Nireus fuit aut aquosa15
Ida on arracha.
raptus ab Ida.