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Horace, Odes III 18 | Faunus
jeudi 11 septembre 2014, par
Faunus, amoureux des nymphes qui s’enfuient,sur mon domaine et mes champs ensoleillés,clément puisses-tu venir, et repartir aux nouveaux-nés favorable,si un tendre chevreau on t’immole, l’année accomplie,et qu’abondants ne te manquent pas, complice de Vénus,les vins dans le cratère, que le vieil autel à profusionfume d’odeurs.Dans la campagne en herbe s’ébat la moindre bête,quand pour toi reviennent les nones de décembre,c’est jour de fête, aux prés se repose le village,avec le bœuf oisif,parmi les agneaux confiants le loup se promène,la forêt répand pour toi ses feuillages rustiques,avec plaisir il frappe la détestée, le laboureur, frappetrois fois du pied la terre.
Lecture avec le texte latin
Faunus, amoureux des nymphes qui s’enfuient,
Faune, Nympharum fugientum amator,
sur mon domaine et mes champs ensoleillés,
per meos finis et aprica rura
clément puisses-tu venir, et repartir aux nouveaux-
lenis incedas abeasque paruis
nés favorable,
aequus alumnis,
si un tendre chevreau on t’immole, l’année accomplie,
si tener pleno cadit haedus anno5
et qu’abondants ne te manquent pas, complice de Vénus,
larga nec desunt Veneris sodali
les vins dans le cratère, que le vieil autel à profusion
uina craterae, uetus ara multo
fume d’odeurs.
fumat odore.
Dans la campagne en herbe s’ébat la moindre bête,
Ludit herboso pecus omne campo,
quand pour toi reviennent les nones de décembre,
cum tibi Nonae redeunt Decembres,10
c’est jour de fête, aux prés se repose le village,
festus in pratis uacat otioso
avec le bœuf oisif,
cum boue pagus ;
parmi les agneaux confiants le loup se promène,
inter audacis lupus errat agnos,
la forêt répand pour toi ses feuillages rustiques,
spargit agrestis tibi silua frondes,
avec plaisir il frappe la détestée, le laboureur, frappe
gaudet inuisam pepulisse fossor15
trois fois du pied la terre.
ter pede terram.