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Horace, Odes III 15 | De la décence
vendredi 5 septembre 2014, par
Femme du besogneux Ibycus,à la fin, mets un terme à ta vie de débaucheet à ce manège déshonorant,plus près que jamais de l’heure du tombeau, cesse deminauder parmi les jeunes filles5et répandre la brume sur des étoiles claires.Non, ce qui sied à Pholoéà toi, Chloris, ne sied pas pour autant. Ta fille à meilleur droitprend d’assaut les maisons des jouvenceauxcomme une Thyade excitée par les battements du tympanon.10Elle, il y a l’amour de Nothusqui la pousse à ses minauderies de chèvre lascive.Toi, les laines dans la région célèbrede Lucérie tondues, non les cithares, décemment te conviennent,ni la fleur pourprée de la rose,15ni, vieillarde, les jarres bues jusqu’à la lie.
Lecture avec le texte latin
Femme du besogneux Ibycus,
Vxor pauperis Ibyci,
à la fin, mets un terme à ta vie de débauche
tandem nequitiae fige modum tuae
et à ce manège déshonorant,
famosisque laboribus ;
plus près que jamais de l’heure du tombeau, cesse de
maturo propior desine funeri
minauder parmi les jeunes filles
inter ludere uirgines5
et répandre la brume sur des étoiles claires.
et stellis nebulam spargere candidis.
Non, ce qui sied à Pholoé
Non, si quid Pholoen satis,
à toi, Chloris, ne sied pas pour autant. Ta fille à meilleur droit
et te, Chlori, decet. Filia rectius
prend d’assaut les maisons des jouvenceaux
expugnat iuuenum domos,
comme une Thyade excitée par les battements du tympanon.
pulso Thyias uti concita tympano.10
Elle, il y a l’amour de Nothus
Illam cogit amor Nothi
qui la pousse à ses minauderies de chèvre lascive.
lasciuae similem ludere capreae :
Toi, les laines dans la région célèbre
te lanae prope nobilem
de Lucérie tondues, non les cithares, décemment te conviennent,
tonsae Luceriam, non citharae decent
ni la fleur pourprée de la rose,
nec flos purpureus rosae15
ni, vieillarde, les jarres bues jusqu’à la lie.
nec poti uetulam faece tenus cadi.
Messages
1. Horace, Odes III 15 | De la décence, 6 septembre 2014, 09:19, par chevuoi
J’aime beaucoup la partie texte avec traduction , pouvoir entrer dans une langue qui m’est étrangére .
1. Horace, Odes III 15 | De la décence, 6 septembre 2014, 10:42, par Danielle Carlès
C’est toute l’idée de joindre le texte latin à la traduction, et dans une présentation qui aille du français au latin, et non l’inverse, pour donner la curiosité au lecteur non spécialiste d’aller voir, de deviner, d’imaginer, de rêver sur une langue inconnue. Heureuse que ce soit réussi pour vous.