Aelius dont la noblesse part de l’archaïque Lamus, puisque les premiers Lamia d’après lui, rapporte-t-on, furent nommés, et de leurs descendants toutes les générations au long de la mémoire des fastes,
de ce fondateur tu tires ton origine, qui, les remparts de Formies, nous dit-on, le premier, qui, aux pieds de Marica se déversant sur le rivage, le Liris posséda,
roi d’un vaste royaume. Demain le bois de feuilles nombreuses, le rivage d’une algue inutile la tempête déchaînée par (...)
L’oeuvre complète d’Horace dans ma nouvelle traduction a fait l’objet d’une publication en deux volumes chez publie.net. Pour autant je n’en ai pas terminé avec Horace. Après les premières tentatives, après l’exercice très profitable pour moi, mais parfois très contorsionné, des textes publiés, j’ai encore le goût de retraduire un grand nombre de pièces. Je joindrai ici ces nouvelles interprétations d’une même partition aux articles plus anciens. Il s’agit de faire vivre et d’expérimenter – y compris certaines limites – non de figer un texte "éternel" ou "intemporel".
Par ailleurs j’ai repris la traduction de l’Énéide et j’espère que plus rien ne viendra m’interrompre, jusqu’à la fin des 12 livres.
(Re-)traduire Virgile ? C’est maintenant pour mes petits-enfants, c’est un cadeau pour eux.
Bienvenue !
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9 septembre 2014, par Danielle Carlès -
Virgile, Énéide IV v. 219-258 | Mercure
8 septembre 2014, par Danielle CarlèsTels étaient les mots avec lesquels il priait,sa main tenant l’autel, et l’entendit le Tout-puissant, et il tourna ses yeux vers les remparts220 royaux et l’oubli de la bonne renomméeoù étaient les amants. Alors à Mercure il s’adresseet lui confie cette mission : “Va, allons, va, mon fils, appelle les Zéphyrset glisse avec tes ailes. Au chef dardanien qui dans la tyrienneCarthage maintenant attend et ne regarde plus les villes dévolues par le destin,225 va parler, porte-lui d’en haut mes (...)
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Horace, Odes III 16 | Ceux qui ne désirent rien
7 septembre 2014, par Danielle CarlèsEnfermée, Danaé, une tour d’airain, les portes de chêne rouvre et la veille des chiens, sentinelles impitoyables, étaient de force à la protéger contre un amant de la nuit,
si Acrisius toutefois, de la vierge dissimulée le geôlier rempli de peur, Jupiter et Vénus n’avaient berné : oui, un chemin sans danger s’ouvrirait au dieu transformé en précieuse monnaie.
L’or se fait un chemin au milieu de la garde et transperce les murs de pierres, il aime ça, plus puissant qu’un coup de la foudre. (...) -
Horace, Odes III 15 | De la décence
5 septembre 2014, par Danielle CarlèsFemme du besogneux Ibycus, à la fin, mets un terme à ta vie de débauche et à ce manège déshonorant, plus près que jamais de l’heure du tombeau, cesse de minauder parmi les jeunes filles5 et répandre la brume sur des étoiles claires. Non, ce qui sied à Pholoé à toi, Chloris, ne sied pas pour autant. Ta fille à meilleur droit prend d’assaut les maisons des jouvenceaux comme une Thyade excitée par les battements du tympanon.10 Elle, il y a l’amour de Nothus qui la pousse à ses minauderies (...)
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Horace, Odes III 14 | César revient victorieux
4 septembre 2014, par Danielle CarlèsLui dont hier encore on disait qu’à la façon d’Hercule, ô plèbe ! il allait rechercher le laurier que l’on paie de sa mort, César après l’Espagne retrouve ses pénates, revenu victorieux de là-bas.
Que l’épouse dont le bonheur est dans son seul mari s’avance, ayant accompli les légitimes sacrifices, et la sœur de l’illustre chef et, parées comme il convient de la bandelette des suppliants,
les mères des jeunes femmes et des jeunes gens fraîchement soustraits au danger. Vous, ô garçons, ô filles (...) -
Horace, Odes III 12 | Les malheureuses
2 septembre 2014, par Danielle CarlèsMalheureuses celles qui ne donnent pas libre champ à l’amour, ni dans la douceur du vin ne lavent leurs peines ou se glacent de peur à l’idée de la langue cinglante d’un oncle.
De tes mains la corbeille, l’enfant ailé de Cythérée, de tes mains les toiles et ton zèle pour Minerve laborieuse, les éloigne, Néobulé, la beauté d’Hébrus de Lipara
quand il vient de baigner ses épaules huilées dans les eaux du Tibre, cavalier meilleur que Bellérophon lui-même, au pugilat, à la course sans faiblesse, (...) -
Horace, Odes III 11 | La gloire de mentir
31 août 2014, par Danielle CarlèsMercure, car ton élève obéissant, maître, fit mouvoir, Amphion, des pierres avec son chant, et toi, carapace, à faire sonner les sept cordes exercée,
muette jadis et sans prestige, mais aujourd’hui aux tables des riches agréée ainsi que dans les temples, dites les airs auxquels Lydé prêterait attentive ses oreilles têtues,
elle qui, semblable à la pouliche dans l’espace des plaines, joue bondissante et craint d’être approchée, vierge de toutes noces et froide encore au désir d’un (...) -
Virgile, Énéide Chant I
28 avril 2014, par Danielle CarlèsJe chante les combats et le hérosqui le premier, depuis les bords de Troie, par le destin poussé à fuir en Italie,parvint à Lavinium, à son rivage, lui qui, durementmalmené sur terre et sur mer, par une force supérieure, car Junonenragée ne pouvait oublier sa colère, eut à subir aussi tous les maux de la guerre,jusqu’au jour de fonder sa ville5
et d’installer ses dieux dans le Latium. De là procèdent le peuple latin et nos pères albains, et les remparts de la très haute Rome. Muse, rappelle-moi (...) -
Virgile, Énéide I v. 631-756
11 avril 2014, par Danielle CarlèsAinsi se souvient-elle, et aussitôtfait conduire Énée au palais royal dans ses appartements, et aussitôtprescrit les honneurs aux dieux dans les temples, ne manque pas entre temps d’envoyeraux compagnons restés sur le rivage vingt taureaux, cent dos hérissés d’énormes porcs, cent agneaux bien gras avec leur mère,635 cadeaux et allégresse de ce jour. Mais à l’intérieur du palais,éclatant de luxe royal, on se prépare et on apprêteun banquet au sein des appartements : des étoffes travaillées avec artet de (...)
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3 avril 2014, par Danielle CarlèsOr, tandis que le Dardanien, Énée,est dans l’admiration de ces images, dans la stupéfaction, et qu’il est là cloué sur place à regarder,495 la reine vint au temple,Didon à la beauté parfaite s’avança, entourée de jeunes gensen grand cortège. Ainsi qu’au bord de l’Eurotasou bien sur les crêtes du Cynthe, Diane entraîne ses chœurs, et par milliers la suivent, se rassemblant d’ici et là, les Oréades,elle avec le carquois500 à l’épaule, qui marche et par sa tailledépasse toutes les déesses, et Latone, une joie (...)
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