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Depuis des années j’offre ici en lecture mes traductions originales de textes d’Horace et de Virgile. On trouvera aussi un peu de grec ancien, Pindare, grâce à mon invitée. [Traductions – Textes]. L’œuvre complète d’Horace a fait l’objet d’une publication en deux volumes chez Publie.net [Publications], dans encore d’autres traductions que celles que vous pouvez lire ici. C’est maintenant l’Énéide qui est chantier. Le besoin de mettre ma longue pratique en perspective s’est accru ces dernières années [Traduire]. La rubrique est nouvelle. Elle va s’enrichir peu à peu. Il y a aussi de belles surprises, des échanges contemporains et des haïku en latin sous le titre austère des [Archives]. Danielle Carlès

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Virgile, Énéide I v. 1-7 | Vous avez dit chantier ?

mercredi 5 mars 2014, par Danielle Carlès

Voici un premier essai, en application de En quelle mesure l’Énéide ?, le reste suivra, mais je m’interroge sur la présentation : segmenter (I) ou ne pas segmenter (II) visuellement les vers ?

Pour mémoire, la première version - déjà double, puisque j’y tentais également les vers justifiés - se trouve ici : Virgile, Énéide I v. 1-7 | Et si nous traduisions l’Énéide ?.

I

Je chante les combats et le héros qui le premier,
depuis les bords de Troie,
par le destin poussé à fuir en Italie,parvint à Lavinium
au rivage, et cet homme, durement malmené et sur terre et sur mer,
par une puissance d’en haut, la rage de Junon, en sa colère sans oubli,
eut à subir aussi tous les maux de la guerre,jusqu’au jour de fonder sa ville
et d’installer ses dieux dans le Latium. De là procèdent le peuple latin
et nos pères albains, et les remparts de la très haute Rome.

II

Je chante les combats et le héros qui le premier, depuis les bords de Troie,
par le destin poussé à fuir en Italie, parvint à Lavinium
au rivage, et cet homme, durement malmené et sur terre et sur mer,
par une puissance d’en haut, la rage de Junon, en sa colère sans oubli,
eut à subir aussi tous les maux de la guerre, jusqu’au jour de fonder sa ville
et d’installer ses dieux dans le Latium. De là procèdent le peuple latin
et nos pères albains, et les remparts de la très haute Rome.

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