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Depuis des années j’offre ici en lecture mes traductions originales de textes d’Horace et de Virgile. On trouvera aussi un peu de grec ancien, Pindare, grâce à mon invitée. [Traductions – Textes]. L’œuvre complète d’Horace a fait l’objet d’une publication en deux volumes chez Publie.net [Publications], dans encore d’autres traductions que celles que vous pouvez lire ici. C’est maintenant l’Énéide qui est chantier. Le besoin de mettre ma longue pratique en perspective s’est accru ces dernières années [Traduire]. La rubrique est nouvelle. Elle va s’enrichir peu à peu. Il y a aussi de belles surprises, des échanges contemporains et des haïku en latin sous le titre austère des [Archives]. Danielle Carlès

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Virgile, Énéide III v. 291-299 | Le long des côtes de l’Épire

lundi 21 octobre 2013, par Danielle Carlès

Continuant tout droit nous perdons de vue les citadelles d’azur des Phéaciens

nous longeons les côtes de l’Épire, en nous dirigeant vers le port

des Chaoniens, et abordons devant la haute ville de Buthrote.

Là le bruit d’un incroyable événement accapare nos oreilles :

[295] le Priamide Hélénus possède un trône, il règne sur des villes grecques,

jouissant à la fois de la compagne et du sceptre de Pyrrhus l’Éacide,

et pour la seconde fois Andromaque est échue à un époux de chez elle.

Stupéfait, mon cœur s’enflamma d’un désir extraordinaire

d’aller directement le trouver pour apprendre de lui ses prodigieuses aventures.


Lecture avec le texte latin

Continuant tout droit nous perdons de vue les citadelles d’azur des Phéaciens

Protinus aerias Phaeacum abscondimus arces,

nous longeons les côtes de l’Épire, en nous dirigeant vers le port

litoraque Epiri legimus portuque subimus

des Chaoniens, et abordons devant la haute ville de Buthrote.

Chaonio, et celsam Buthroti accedimus urbem.

Là le bruit d’un incroyable événement accapare nos oreilles :

Hic incredibilis rerum fama occupat auris,

[295] le Priamide Hélénus possède un trône, il règne sur des villes grecques,

295 Priamiden Helenum Graias regnare per urbes,

jouissant à la fois de la compagne et du sceptre de Pyrrhus l’Éacide,

coniugio Aeacidae Pyrrhi sceptrisque potitum,

et pour la seconde fois Andromaque est échue à un époux de chez elle.

et patrio Andromachen iterum cessisse marito.

Stupéfait, mon cœur s’enflamma d’un désir extraordinaire

Obstipui, miroque incensum pectus amore,

d’aller directement le trouver pour apprendre de lui ses prodigieuses aventures.

compellare uirum et casus cognoscere tantos.

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