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Horace, Odes I 10 | Mercure

lundi 30 avril 2012, par Danielle Carlès

Mercure, beau parleur, petit-fils d’Atlas,
toi qui as su, dieu avisé, former les premiers hommes sauvages
à l’usage de la parole et à la pratique des beaux exercices
de la palestre,
 
ce poème est pour toi, messager du grand Jupiter et messager des dieux,
père de la lyre aux courbes rondes,
toi plein de ruse qui voles en te jouant tout ce qui te plaît
et le fait disparaître.
 
Tout enfant jadis Apollon te menaçait d’une voix terrible,
si tu refusais de rendre les bœufs que par malice tu lui avais volés.
Mais quand il se vit dépouillé de son carquois
il éclata de rire.
 
Mieux encore c’est toi qui permis à Priam chargé d’or, en lui servant de guide,
de sortir d’Ilion pour aller chez les Atrides orgueilleux
à travers les feux thessaliens et le camp des ennemis de Troie,
en les trompant tous.
 
Et c’est toi qui vas déposer les âmes pieuses au séjour bienheureux,
quand tu rassembles, sous ta houlette d’or,
la foule impalpable, aimé des dieux d’en haut
et des dieux d’en bas.

Texte latin

Mercure, facunde nepos Atlantis,
qui feros cultus hominum recentum
uoce formasti catus et decorae
more palæstræ,

te canam, magni Iouis et deorum
nuntium curuæque lyræ parentem,
callidum quicquid placuit iocoso
condere furto.

Te, boues olim nisi reddidisses
per dolum amotas, puerum minaci
uoce dum terret, uiduus pharetra
risit Apollo.

Quin et Atridas duce te superbos
Ilio diues Priamus relicto
Thessalosque ignis et iniqua Troiæ
castra fefellit.

Tu pias lætis animas reponis
sedibus uirgaque leuem coerces
aurea turbam, superis deorum
gratus et imis.


Strophes sapphiques.

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